Marché? Livra!
Há já alguns dias que correm nos mercados rumores de que a americana PepsiCo está a preparar uma OPA (para os leigos: compra) hostil sobre a francesa Danone cuja dispersão de capital em bolsa é significativa. O Le Monde fala de “Uma mobilização política sem precedentes” pelo que não é de deixar escapar a reacção dos franceses (sindicatos, associações de agricultores, comunicação social e políticos da direita à esquerda) sobre o tema. Mercado livre e concorrência não constam do léxico gaulês nestas situações. Juridicamente o governo francês não pode fazer grande coisa (l’Europe, l’Europe...) mas em termos políticos não há limites (c’est la France!). Exemplos de comportamentos semelhantes no passado foram a “promoção” da aproximação entre as farmacêuticas Sanofi e Aventis em 2004, num momento em que pairava no ar a ameaça dos suíços da Novartis ou, em 2003, quando conseguiram dissuadir a Siemens de comprar a Alstom. Isto dos liberais é como com os amigos: só nas situações de aperto é que se conhecem. E liberais já se sabe, só existem em Bruxelas e em Portugal.
DITOS
Danone, c'est la cathédrale de Chartres, et on n'achète pas la cathédrale de Chartres !", se plaisait à dire feu Antoine Riboud (antigo director da Danone e pai do actual director)
Mercredi matin, le ministre de l'emploi et de la cohésion sociale, Jean-Louis Borloo, affirmait sur Europe 1 que le gouvernement entendait "tout faire pour tenter de -s'- opposer à une OPA qui serait hostile". Danone "est plus qu'un fleuron, -c'est- une entreprise particulière car elle procède de l'équilibre de notre production agricole, c'est aussi un facteur structurant des PME françaises et européennes", fait-il valoir.
Les défenseurs de Danone jouent donc sur le seul registre qu'il leur reste : l'intimidation. "Le groupe achète un milliard de litres de lait aux producteurs français par an, et il ne pourrait pas fonctionner sans le lait des producteurs français", menace le leader agricole Jean-Michel Lemétayer, président de la FNSEA.
DITOS
Danone, c'est la cathédrale de Chartres, et on n'achète pas la cathédrale de Chartres !", se plaisait à dire feu Antoine Riboud (antigo director da Danone e pai do actual director)
Mercredi matin, le ministre de l'emploi et de la cohésion sociale, Jean-Louis Borloo, affirmait sur Europe 1 que le gouvernement entendait "tout faire pour tenter de -s'- opposer à une OPA qui serait hostile". Danone "est plus qu'un fleuron, -c'est- une entreprise particulière car elle procède de l'équilibre de notre production agricole, c'est aussi un facteur structurant des PME françaises et européennes", fait-il valoir.
Les défenseurs de Danone jouent donc sur le seul registre qu'il leur reste : l'intimidation. "Le groupe achète un milliard de litres de lait aux producteurs français par an, et il ne pourrait pas fonctionner sans le lait des producteurs français", menace le leader agricole Jean-Michel Lemétayer, président de la FNSEA.
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