quarta-feira, outubro 20, 2004

A Comissão e as Europas

A constituição da nova Comissão Europeia tem tido honra de destaque em muitos meios de comunicação social europeus. Por cá, como estamos longe, e porque o (des)governo da nação não nos dá descanso, não se tem falado tanto do assunto. Ora, a constituição da nova Comissão é interessante porque, entre outras questões, neste processo se confrontam as maneiras de estar de várias Europas.

O Comissário húngaro tem levantado reservas no Parlamento porque não percebe patavina da pasta de que deverá tomar conta, a Energia. Já a comissária holandesa (não estou seguro que seja esta) parece que percebe demais da pasta para a qual foi proposta. Tendo sido consultora de várias grandes empresas europeias há quem duvide da sua imparcialidade para assumir responsabilidades no pelouro da concorrência. E há ainda o caso Buttiglione.

Portugal, neste aspecto, é o mais europeísta de todos os países. Como todos nós sabemos, não perceber do assunto, ter interesses na área ou ser pouco tolerante com as opções dos outros nunca foi impedimento para se chegar a ministro em Portugal. Basta atentar no actual governo, nem vale a pena ir mais longe.

O Le Monde de hoje traz vários artigos sobre o processo de formação da nova Comissão Europeia. Aqui. Aqui. Aqui. E aqui. O Buttiglione é, claro, o caso mais gritante. Ficam excertos do currículo político da figura.

Mardi 5 octobre, devant les députés européens, M. Buttiglione appelle à la rescousse Emmanuel Kant pour mieux distinguer morale et politique. Il explique ainsi qu'"il peut très bien penser que l'homosexualité est un péché mais que cela n'a aucune influence sur le droit". De même, interrogé sur le mariage homosexuel, il répond que "la famille existe pour permettre à la femme d'avoir des enfants et d'être protégée par son mari". "Cela relève de la philosophie, non de la politique", précise-t-il.

En juin 2001, ministre du nouveau gouvernement Berlusconi tout juste formé, M. Buttiglione soutient la proposition de loi de son parti visant à remettre en cause la législation autorisant l'avortement. Il plaide pour le versement d'une allocation à chaque mère de famille. Le mois précédent, il avait été un des premiers à répondre à un appel de Jean Paul II saluant "le gouvernement ami" de M. Berlusconi. "Oui, nous défendrons la famille. La loi 194 (qui autorise depuis 1978 l'avortement) sera changée, mais l'abolir sera une longue lutte", écrit-il au pape. De même, il s'oppose farouchement à toute recherche sur le clonage thérapeutique.

En mai et juin 2000, M. Buttiglione concentre ses attaques sur la Gay Pride, une "provocation", juge-t-il, qui appelle "à la révolution sexuelle". Prônant une "attitude de compassion (OBRIGADINHOS) envers les homosexuels", il ajoute qu'elle doit s'accompagner d'une "condamnation de l'homosexualité, qui demeure un péché".

En novembre 1989, lors d'un conférence internationale sur le sida organisée par le Vatican, M. Buttiglione déroute son auditoire en expliquant que s'il ne pouvait être à proprement parler considéré comme un "châtiment de Dieu", le sida pouvait malgré tout être l'expression d'un châtiment. Selon lui, la maladie pouvait être d'une certaine manière considérée comme un signe de la présence de Dieu, la souffrance du malade devant avoir une signification positive, pour lui et la collectivité : la maladie n'existe que pour que la guérison puisse survenir.

Dès 1983, dans le Monde, Rocco Buttiglione récusait les accusations d'intégrisme : "Il ne s'agit pas de faire coïncider foi et politique, mais de juger la réalité en fonction de catégories morales."

1 Comments:

Blogger mfc said...

Ao fim e ao cabo vai ser entronizada, porque lá como cá, as coisas nunca se levam até ao fim.

11:31 da tarde  

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